Link Jones, un hors-la-loi repenti, est chargé de trouver une institutrice pour sa petite ville.
Dans le train, il rencontre une chanteuse de saloon et un joueur professionnel qui semblent s’intéresser à l’argent collecté par la population pour rémunérer la future enseignante. Le convoi est attaqué et Link se retrouve face à son ancien mentor, chef d’une bande de criminels dégénérés. Avec deux compagnons d’infortune, il n’aura alors d’autre choix que d’affronter la violence qu’il a fuie, pris au piège d’une situation extrêmement tendue. 
L’Homme de l’Ouest est le dernier grand western d’Anthony Mann, l’un des grands réalisateurs du genre, sans doute le plus brutal et le plus triste. Miné par le cancer qui l’emportera trois ans plus tard, masque ridé et impassible, Gary Cooper est, malgré tout, impeccable et charismatique, entouré d’excellents seconds rôles.
Le film est magnifié par des plans tels que celui de l’arrivée du train en gare, les vues d’ensemble sur les plaines herbeuses et sur les paysages plus désertiques, et encore la découverte de la ville-fantôme dans laquelle se déroulera un gunfight final impressionnant et d’une rare sécheresse. Un sommet de bestialité, désespéré, âpre et crépusculaire.